Apiland (2000)

En avril 2000, le Parc du Bocasse ouvrait le plus grand dark-ride présent dans un petit parc en france !!

15 ans plus tard, il est toujours présent et nous lui souhaitons un très joyeux anniversaire !!

Happy Birthday Apiland !!

Happy Birthday !

Voici la storyline (l'histoire) de l'attraction !

Le VILLAGE :

En voiture ! Bon voyage dans le monde merveilleux des abeilles, un monde stupéfiant, complexe mais très organisé, où la vie de chacun dépend du travail de toutes, et où, derrière les quelques planches d'une ruche, peuvent se cacher une usine, une crèche, un laboratoire ou un palais.

Le JARDIN :

De temps en temps, le chemin de l’abeille croise celui de l’homme, un géant tantôt bienveillant (quand il est apiculteur ou qu’il laisse traîner une tartine de confiture), tantôt malfaisant (quand il brandit une tapette à mouche ou pulvérise certains insecticides).
L’essaimage : Lorsque la ruche devient trop petite pour abriter toute la colonie, la reine et quelques milliers de ses sujets s’en vont chercher un autre logis. En attendant le retour de l’éclaireuse, partie devant pour dénicher un joli trou bien douillet, les abeilles s’agglutinent en grappe sur la première branche venue : elles forment ainsi un essaim.

La PRAIRIE :

Le butinage : Le principal et dernier métier de l’abeille adulte consiste à ravitailler la ruche en pollen : c’est une poudre magique produite par les étamines des fleurs.
Toute la journée, la butineuse va visiter des milliers de fleurs (les plus colorées et odorantes ayant sa préférence), allant jusqu’à transporter l’équivalant de son poids en pollen, sous forme de pelotes accrochées à ses pattes.
La pollinisation : Ce faisant et l’air de rien, elle participe à la fécondation de la fleur.
Le bar du lac : Les abeilles raffolent du nectar, un liquide sucré produit par les fleurs et du miellat produit par les insectes. Elles en aspirent de grandes quantités grâce à leur trompe et à leur grande langue poilue.
Le tronc d’arbre : A l’état naturel, les abeilles s’installent parfois dans des troncs creux d’arbres. Elles y construisent des parois de cire en formant des grappes pendantes qui leur permettent de se passer les boulettes de cire de patte en patte.
La fête de la récolte : C’est l’été, il fait chaud, les ouvrières ont bien travaillé, parfois jusqu’à l’épuisement. Elles ont rempli les rayons de la ruche de nectar et de pollen, charrié de l’eau et de la propolis, bravant pour cela tous les dangers. Alors, fruit de notre imagination, pour les en remercier, nous les invitons à la ²fête de la nature².

La RUCHE :

L’entrée : Gare aux intrus, les gardiennes redoublent de vigilance.
Le chantier : les abeilles sont de vraies petites maçonnes : elles passent une partie de leur vie à construire des rayons d’alvéoles avec la cire qu’elles produisent elles-mêmes. C’est un véritable travail à la chaîne, qui aboutit à la réalisation d’un magnifique gâteau de cire, d’une régularité géométrique inouïe.
En parfaites petites bricoleuses, elles savent aussi colmater les brèches, boucher les trous, isoler la ruche. Elles utilisent pour cela un produit miracle : la propolis.
Les alvéoles : Les ouvrières les briquent sans relâche afin qu’elles soient étincelantes pour accueillir les réserves de miel et de pollen, ainsi que les œufs, pondus à la chaîne par la reine. Elles sont maintenues à une température constantes, grâce aux ventileuses qui battent sans cesse des ailes et vaporisent de l’eau dans les rayons dès que le mercure monte.
La crèche : Toutes les abeilles d’une ruche sont frères et sœurs (car nés de la même mère : la reine). Pendant huit jours qui suivent la ponte, le bébé est nourri par les ouvrières. C’est un véritable petit ogre, gavé toute la journée de gelée royale, puis de miel et de pollen (il prends jusqu’à mille repas par jour !). Au bout de huit jours, et jusqu’à son entrée dans la vie active de la ruche (à vingt et un jours), il vivra sur ses réserves, caché bien au chaud au fond de son alvéole.
Les princesses : Quant aux petites princesses, elles sont au départ un œuf comme tous les autres. Mais choisie entre toutes, on leur construit de vastes cellules royales et on leur concocte un régime spécial (gelée royale à toute heures). Au 21ème jour, c’est une magnifique reine prête-à-pondre qui sort de la cellule.
Le laboratoire : La fabrication du miel n’est pas une mince affaire. Quand la butineuse livre le nectar dans la ruche, il est trop liquide pour être utilisé tel quel. Les ouvrières s’emploient alors, en battant frénétiquement des ailes, à faire évaporer l’eau contenue dans le précieux liquide. Ensuite, les petites chimistes vont avaler le nectar, le ruminer, le malaxer longuement avant de le régurgiter dans une cellule spéciale sous forme d’une pâte brune n’est autre que … du miel !
Le magasin : De retour dans la ruche, les butineuses se dirigent vers le magasin pour y déposer leurs pelotes de pollen, Elles seront stockées au fond des rayonnages et serviront, pour partie nourriture pour l’hiver. C’est ici aussi que seront engrangées les réserves de nectar et de propolis.

La SALLE ROYALE :

La reine ou mère : Il n’y en qu’une par ruche, et si toutes les ouvrières sont à son service pour l’élever, la nourrir, la soigner, la protéger, sa vie n’est pas un rêve doré pour autant. Elle ne connaîtra de l’amour qu’un bref rendez-vous en plein ciel avec un faux bourdon et passera le reste de sa vie cloîtrée dans l’obscurité de la ruche, à pondre les millions d’œufs, fruit de cette brève union !
Le faux bourdons : Ils n’ont qu’un seul rôle dans la ruche : celui de féconder la reine. En attendant ce grand jour, ils ne font rien et mènent une vie de pachas, choyés et nourris par les ouvrières.

L’ATELIER :

Seules autorisées à sortir de la ruche, les butineuses subissent un examen de santé. Si elles sont aptes, elles font le ²plein² de miel. Cela les rends plus fortes pour affronter les nombreux dangers qui les guettent à l’extérieur (les rongeurs, les oiseaux, les guêpes ne pensent qu’à s’offrir une petite abeille pour le goûter).

La PISTE D’ENVOL :

Chaque matin, les butineuses prennent leur envol en quête de nectar et de pollen pour nourrir leur grande famille. Mais attention, elles ne partent pas au hasard, nez au vent ! Quand une abeille trouve un bon filon (trèfle goutu, marguerite dodue), elle en informes ses copines par le biais d’une petite danse très savante. Celles-ci, munies de leur plan de route, n’ont plus alors qu’à suivre la direction indiquée pour trouver le précieux butin.

Le CIEL :

La vie d’une abeille est très courte : quatre à cinq semaines de travail acharné et un aller simple pour le paradis des abeilles, où elles pourront ²du moins, c’est ce qu’on leur souhaite² se rouler dans les nuages, se gaver de miel, enfin se reposer !